Aujourd’hui, nous partons visiter le village de Pahua où habitent en majorité les habitants de Mataiva.
Sur un vélo, je pars explorer les recoins du village. Un village où les habitants sont accueillants, souriants. On s’y sent bien, coupé du monde et loin du stress quotidien.
D’ailleurs, c’est ce jour où je rencontre Riafita, il exploite la coprah. Ceci est la principale ressource de l’île.
La coprah c’est la chair à l’intérieur de la noix de coco. Après récolte, les noix de coco sont ouvertes et mises sur de grands séchoirs pour les exposer au soleil. Une fois sèche, la chair est récoltée et envoyée à Tahiti où elle servira à l’élaboration de l’huile de coco ou bien de monoï (Associée à la fleur de Tiaré).
C’est à cette étape que j’ai retrouvé Riafita et avec qui j’ai discuté pour en connaitre un peu plus de cette culture et faire connaissance. Il a grandi et vécu à Tahiti, mais la vie là-bas ne lui plaisait pas, une vie qui s’approchait plus du style de vie occidentale et il a profité pour venir à Mataiva où il se sent beaucoup plus heureux et épanoui malgré l’effort assez conséquent lié à l’exploitation de la coprah.
En effet, après la récolte des noix de coco, il les ouvre pour les sécher selon le procédé que j’ai expliqué précédemment.
Un peu plus tard et après avoir laissé Riafita, j’ai profité pour faire quelques photos du quartier que voici.
Massi Arezki 
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