Notre prochaine vadrouille nous emmène vers la montagne, plus précisément à Val Thorens.
Mais avant, petit détour par Grenoble, à la découverte du Fort de la Bastille. Cette enceinte située en hauteur de la ville atteint les 498 mètres d’altitude, ce qui permet d’avoir une belle vue et un panorama de la ville et des montagnes qui l’entourent.
Pour l’atteindre, vous pouvez utiliser la voiture, suivre le parcours à pied ou bien, comme nous, prendre le téléphérique original que propose Grenoble. Pourquoi original? Car nous montons vers la Bastille dans des… bulles !
Pour arriver tout en haut.
Histoire
Un peu d’histoire, la bastille était à l’origine une fortification édifiée par le Duc de Lesdiguières en 1591.
En 1847, le Fort de la Bastille prend la forme que nous connaissons à présent sous les ordres du Général Haxo dans le but de se protéger des attaques ennemies venues de la Chartreuse. Il a été grandement amélioré par ses soins en élargissant le champ d’action de son armée.
Ils ont été jusqu’à creuser à même la roche pour contrecarrer les plans de l’ennemi et le surprendre du haut des falaises par des balcons, eux aussi creusés comme le montre la photo ci-dessous, autant dire qu’attaquer la place forte est une rude tâche.
D’ailleurs cette grotte creusée dans la roche, appelée la Grotte de Mandrin, peut être visitée en poursuivant un petit sentier à la sortie du fort. Certains passages sont étroits et il faut monter une centaine de marches quand on y accède par le bas. Ce parcours est un petit circuit qui commence en contre-bas et arrive derrière la Bastille.
À présent, le domaine est devenu un parc de découverte et de ballade et sert de point de départ des randonnées vers le Parc Naturel Régional de la Chartreuse. Mais le Fort ne sert pas que pour ça. Il offre des terrasses et un belvédère offrant une vue à 360° où on en apprend beaucoup sur l’histoire de la Bastille et de son armée.
Les bulles de Grenoble
Parlons de son téléphérique, sa première installation date du 29 septembre 1934. Il a été mis en place pour permettre à la population de changer d’air et de profiter de ce panorama qui était auparavant réservé aux militaires.
Ce téléphérique était au départ de forme classique composée de deux cabines pouvant accueillir chacune 15 personnes. Ce n’est qu’en 1976 que les « Bulles » ont été installées.
Un lieu de loisir
L’ancien fort est devenu un lieu de loisir, un lieu de festivité et de détente où on peut passer la journée en famille. Il est possible par exemple de suivre un parcours acrobatique revisité en « Acrobastille » tout autour de la Bastille, ponts de singe et tyroliennes sont au rendez-vous.
Pour les plus gourmands, un restaurant se trouve près de la caserne du donjon et partout ailleurs, vous pouvez acheter des glaces, boire quelque chose de frais. Des expositions sont présentes également tout au long de l’année.
Des marches, des marches et des marches
Pour redescendre, nous avons les trois choix cités précédemment, et nous avons opté pour la marche pour redescendre les 300 mètres de dénivelé de la Bastille.
Le points négatif du parcours, c’est le manque de plaques indiquant la direction. C’est clairement mal expliqué et on peut vite se perdre et tourner en rond.
Dès qu’on s’y repère, la descente est sympathique alliant découverte des anciennes casemates, paysages et la fameuse descente en escaliers de 380 marches assez originales coupées par d’autres escaliers perpendiculaires pour rejoindre le parapet.
Après un beau parcours qui mène vers la ville, nous finissons par cette vue et cette ancienne église paroissiale Saint Laurent classée parmi les premiers Monuments Historiques de France. Cet édifice est désormais un musée chargé d’histoire.
Nous finissons la journée par la vue des anciennes casemates et les remparts de la Bastille.
Maintenant, direction Val Thorens !
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